les lois d'ici

C'était maintenant le début de l'après midi, après avoir présenté son passe qui lui donnait accès à l'ensemble de la cité universitaire, Lawrence rentrait chez lui en compagnie de sa chimère tout nouvellement retrouvé; Hellawes. Il était assez stressé, les gens de son milieu la regardait comme un animal plus que comme une personne et pas mal de ses amis trouvait bizarre qu'il est l'air si gentil avec elle, en général il n'y avait pas plus intolérant que les étudiants surtout si ces derniers faisaient parti des "populaires".

"Ils sont dans leur bulle... Ils ne connaissent pas vraiment la réalité en dehors de l'université." dit-il en guise d'excuse.

Ils marchaient tout les deux dans les allées nickels, où pas un brin d'herbe ne dépassait, qui menaient à des petits studios regroupés dans plusieurs ensemble résidenciel, on était ainsi toujours en contact avec les autres même si dès fois Lawrence s'en passerait. Grimpant les marches d'un escalier, ils entrèrent dans un de ces ensembles... Les couloirs étaient bruyants, les étudiants trainait par ci par là, certains avec une bouteille de vodka à la main, bedo au bec ou encore cocaïne sur le nez. La cité universitaire rassemblait en effet tous les gosses de riches en mal de sensation et c'était peut être un des coins parmis les plus débauché de la ville.

"Hey Lawrence c'est quoi le petit bonbon derrière toi?"
"Laches moi."

Hellawes hocha la tête en signe de compréhension lorsque Lawrence voulut expliquer le comportement des étudiants. Elle avai déjà eut affaire à eux de nombreuse fois, pour retrouver Lawrence.
Et puis elle-même avait été dans une bulle, une bulle protectrice que lui avait construit Lawrence. Hellawes ne lui en voulait pas, loin de là... Ce qu'elle avait vu "dehors" n'avait rien de merveilleux. Elle avait vu comment les chimères étaient traîtées. Et comment vivait, ou plutôt survivait la plupart d'entre elles.

D'un autre côté, elle avait rencontré des gens comme Sulk, Matthew ou même Noa. Sans oublier...

Un sentiment de culpabilité et de panique monta à la gorge d'Hellawes.

Hellawes se laissa entraîner par Lawrence à l'intérieur d'un complexe de logement étudiant sans faire attention aux jeunes qui crèchaient ça et là, dans un état plus ou moins recommandable.

Lawrence entraina son amie jusqu'à une porte qu'il ouvrit grace au même passe que pour entré dans la cité universitaire. C'était son studio d'étudiant, bien rangé avec très peu d'objets, quelques livres et CD tout au plus, rien de décoratif et les murs de couleur blanc cassé ne comportait aucun éléments. Il était bien éclairé par son orientation vers le Sud et des couleurs clairs, le rendu était propre et agréable. L'entrée donnait directement sur une sorte de salon avec dans le fond une petite baie vitrée qui donnait accès sur une mini-terrasse où l'on pouvait voir pousser diverses plantes en pot. Enfin une porte sur la gauche donnait accès à une chambre tout ce qu'il y a de plus simple avec une salle de bain aussi petite que fonctionnelle.

"Voilà, c'est chez moi maintenant, c'est assez bien. Tu veux du café, du thé... du chocolat?"

Il ne souriait pas vraiment alors qu'il aurait dut, le jeune homme alla chercher dans un meuble deux mugs qu'il posa sur la table basse du salon. Aujourd'hui il faisait vraiment beau pour un jour d'automne, à travers la baie vitrée on voyait que les arbres aux couleurs chaudes jouaient superbement avec la lumière, Lawrence regarda ce spectacle d'un regard vide en attendant qu'elle lui réponde.

En entrant dans l'appartement, Hellawes fut très surprise du contraste que lui offrait cette vue par rapport au joli capharnaüm de l'ancien studio. Hellawes se demanda pourquoi il n'y était pas revenu... Peut-être parce que c'était trop dangereux. Ou peut-être parce que cela représentait trop de souvenirs.

Hellawes s'installa sur le petit canapé du salon tout en regardant elle aussi le joli spectacle qui s'offrait à leurs yeux par la baie vitrée.

Elle commença à répondre à Lawrence tout en tournant la tête vers lui.

"Oui, je veux bien du... Mais? Quelque chose ne va pas?"

Hellawes fronça les sourcils et elle regarda attentivement le visage de Lawrence avec une inquiétude visible.

Il leva ses yeux améthystes vers elle, ses yeux avaient toujours cette même capacité à montrer son état d'esprit, aujourd'hui ternes ils ne pouvaient cacher que Lawrence était malheureux. A défaut de savoir ce qu'elle voulait il lui versa du chocolat, avant c'est ce qu'elle prenait après peut être qu'elle avait beaucoup changée aussi.

"Aujourd'hui ça va assez."

Lui se versa du café noir et sans sucre, il n'aimait plus trop les choses sucrées pour sa part. Il ne savait pas trop si il devait tout balancer sur ce qu'il avait vécu et sur le fait que désormais il travaillait pour un clan, un clan dans lequel il avait dut tuer car devant protéger les secrets des expérimentation illégales, Lawrence en plus de devoir penser à des projets biologiques inquiètant devait empecher quiconque de savoir quoique ce soit la dessus.

"Hellawes je vois que tu vas bien, tu as dut être receuillis par des gens bien et ça me fait plaisir. C'est surtout ça qui compte."

Il pris le mug brulant avec précaution et but une gorgé de café fumant en silence. En amenant la tasse à ses lèvres il sentit la pochette intérieur de sa veste et son contenu s'appuyer contre lui, ce contacte le rassura et il ébaucha un pâle sourire en reposant le mug.

"Tu as peut être même un... ami maintenant." dit-il en évitant d'aborder le sujet de ses problèmes.

Hellawes ne parut pas rassurée par ce que lui dit Lawrence. Même s'il n'était pas vraiment dans ses habitudes d'être perspicace, elle voyait bien que ça n'allait pas vraiment. Mais Lawrence ne voulait pas en parler apparement. Hellawes décida de respecter son silence... pour l'instant.

Tout d'abord, elle ne compris pas ce que voulait dire Lawrence par "un ami". Elle le regarda d'un air étonné. Puis elle fronça les sourcils, en signe de réflexion.

""Un ami"? Pourquoi seulement un a... Ah!"

Lorsqu'elle comprit enfin, Hellawes se mit à rougir fortement et à balbutier :

"Ah! Euh... Non... Enfin... Euh... P...Pas dans le sens où tu l'entends!"

Son esprit retourna à Zac Xosso, l'acteur qu'elle avait abandonné aux mains du clan Dantcla. Depuis quelques temps, toutes les chaînes d'holovision ne parlait plus que de ça...
Hellawes se mordit la lèvre inférieure.

Il une expression indulgente devant sa gène, Hellawes venait de piquer un fard assez conséquent après sa question mais c'est vrai qu'elle aurait pu refaire totalement sa vie, d'ailleurs cela devait être surement le cas. Lawrence pour sa part refaisait "surface" depuis seulement un mois, il avait vu que peu de chose avant vraiment changées, la mégapole était toujours aussi désespérément elle même, corrumpue et grise seulement maintenant il ressentait qu'il y avait tout à fait sa place, ses rêves d'il y a un an semblaient très loin.

"Ne sois pas aussi génée, c'est moi qui devrais être mort de honte, je t'ai créé juste par envie sans penser que cette ville était trop moche pour un être comme toi. Pendant des années je t'ai laissé souvent seule et enfermée alors que tu n'étais pas faite pour ça. Et j'ai disparu en te laissant livrée à toi même. Je sais que j'ai du te faire beaucoup de torts."

Il s'empressa de boire plusieurs gorgés de café chaud, il se brula les lèvres légèrement mais s'en fichait il voulait surtout caché son regard en le baissant vers le liquide. Quand enfin il reposa pour la deuxième fois le mug... cette fois vide, Lawrence avait l'air d'avoir repris un peu confiance. C'est alors qu'une petite sonnerie se fit entendre...
Il se retourna dos à Hellawes et fouilla dans son sac qu'il avait aussi à la piscine. Ouvrant la fermeture, on pouvait voir deux reflets métallique dans le sac, il s'empressa de mettre sa serviette de bain dessus et quand enfin il se retourna vers elle le jeune avait entre les mains un petit écran tactile grand comme la paume qu'il alluma en tapant sur la surface sensible un code. Lawrence lu les inscriptions mentalement.

*Demain soir reception à l'Octavio, présentez le travail et vous aurez une avance en sérum.*

Il le mit en mode veille immédiatement après avoir lu le message, c'était une nouvelle inquiètante mais assez bonne car si il avait une réserve de sérum il pouvait avoir l'esprit tranquille pendant peut être trois semaines, ça peut paraitre court mais en vérité c'est inespéré.

"Une bonne nouvelle." dit-il en rangeant son hand set dans la poche de sa veste qu'il posa sur un tabouret à côté.

Cet instrument était son lien avec le clan, c'est par cet object qu'il recevait les instructions, qu'il pouvait envoyer ses bilans, consulter les infos en ligne, gérer ses contacts, avait le droit d'accès à certains sites... Un organizer surpuissant en somme, il gardait toujours sur lui car il contenait des informations capitales pour lui même.

"Tu as peut être faim, tu veux que j'aille te chercher à manger?"

Il ne lui laissa pas le temps de dire quoique ce soit, le dernier message lui avait redonner une certaine énergie et il se sentait en forme soudainement pour préparer quelque chose. Il se leva et alla vers la porte.

"Je vais chercher de la nourriture, il y a des distributeurs de repas pret à emporter dans chaque bâtiment, je reviens dans 5 minutes attends moi cette fois ci je ne disparais pas."

La curiosité d'Hellawes fut éveillé par ce petit épisode. Elle n'avait jamais vu ce hand set tout neuf entre ses mains. Lawrence n'avait jamais eut les moyens de se procurer ce genre d'appareil. D'habitude, il les créait lui même. Et il était évident que ce n'était pas le cas de celui-ci.

Hellawes acquiesça lorsque Lawrence lui demanda si elle avait faim, même si ce n'était pas tout à fait vrai, en tout cas, pas plus vrai que d'habitude : Hellawes avait toujours un peu faim.

Elle essaya de ne pas trop fixer la poche où lawrence avait rangé le hand set. Mais dès que le jeune homme fut sorti de la pièce, Hellawes se leva vivement et fouilla la poche de la veste de son jeune maître. Elle en sortit le hand set et le réactiva. Le message que venait de lire lawrence se dévoila sous ses yeux avides.

Trois mots la choquèrent : "Octavio", "travail" et "sérum". Le hand set tomba au sol dans un choc sourd. Pour Hellawes, Octavio signifiait Dantcla et Lawrence avait bien avoué que c'était eux qui était derrière sa disparition, mais apparement, cela allait beaucoup plus loin que ça...

Et Hellawes se rendit compte qu'elle ne savait toujours rien des raisons de la disparition de Lawrence.

Il commanda rapidement à la machine qui lui envoya tout aussi promptement la nourriture, il s'agissait de repas tout près qui vous arrivait directement chaud dans des paquets en papier et en aluminium. Lawrence avait pris des plats méxicain en général les plats épicés étaient ceux qui passaient le mieux en fabrication industrielle vu que le gout des épices couvre un peu celui des légumes chlorés. Il revint vers son studio avec deux sac en papier qui dégageaient une odeur assez appétissante dut à la technologie alimentaire nouvelle génération qui faisait qu'on avait l'impression que ça sent traditionelle quand c'était pas le cas.

"Tada..."

Il s'arrêta en voyant son hand set allumé gisant sur la moquette du salon. L'écran diffusait une lumière verdâtre parfaitement inutile dans la journée qui donnait sur une petite surface du sol la même couleur fantômatique. Lawrence posa les sachets sur la table basse en silence et ramassa l'object tout aussi silencieusement et l'étaignant. Il se rasseya en ne regardant pas Hellawes qui avait l'air plus pâle que jamais, le jeune homme sortit lentement la nourriture des sacs même si en cet instant il n'avait plus vraiment faim. Il regarda le plat devant lui sans y touché, l'atmosphère était devenue pesante et ce n'est qu'après plusieurs minutes de silence qu'il commença à parler.

"Je ne voulais pas te décevoir mais je travaille pour les Dantclas depuis un an comme chercheur."

Hellawes tournait le dos à Lawrence. cela valait peut-être mieux... Car il aurait vu l'immense détresse qui se peignait sur le visage de la chimère et les larmes qui lui montaient aux yeux.

Ce n'était pas possible... Lawrence, celui qui était tout pour elle, travaillait pour son ennemi, depuis qu'elle faisait partie de la Tribale et surtout depuis cet incident à l'Octavio. Oh! bien sûr, Hellawes ne lui en voulait pas. Elle savait que lorsqu'on entrait, de gré ou de force chez les Dantclas, on n'en ressortait pas. Du moins, pas vivant.

Mais cette situation était plus que désagréable...

"Pourquoi? C'est... Qu'est-ce que c'est, cette histoire de sérum?"

La voix d'Hellawes tremblait d'émotion. Et de colère, aussi. De colère contre Selem, cet homme qu'elle ne connaissait pas et pourtant qu'elle haïssait comme cela ne lui était jamais arrivé.

Il la regarda d'un air désolé, elle avait la rage cela se sentait dans sa voix, lentement il sortit de la poche intérieur de cette même veste une sorte de pochette. Il la posa avec beaucoup de précosion sur la table et l'ouvrit, dedans étaient alignées des capsules de verre, huit en tout, aussi grosse et de la même forme qu'une grande gélule de 2 centimètres. On voyait bien que ces capsules renfermaient un liquide transparent à la teinte légèrement rougeâtre, la lumière du dehors passait à travers et elles brillaient montrant ainsi en quelque sorte leur valeur.

"C'est mon contrat, je travail contre de l'argent mais surtout pour ceci. Je voulais partir du bloc où j'étais emprisonné, ils ont curieusement accepter facilement et je ne me suis pas posé de questions tant j'étais heureux et naïf."

Il alla chercher son sac et sortit ce qu'il cachait tout à l'heure, deux flingues ressemblant à des uzis; des starligth37, des armes à feu très efficaces et polyvalente capable de tuer à courte comme à longue porter. Il les posa à côté des capsules dans un bruit métalique sourd.

"Avant de me lacher dehors ils ont mis une garantie sur moi... On m'a injecté un virus à effet latent développé secrètement dans les labos en tant qu'arme biologique de chantage, ils s'en servent contre certains politiciens."

Son ton de voix était éteint, aucun sentiment ne pouvait s'y lire sinon le découragement, il ressemblait plus à un ciborg.

"Si je ne me fais pas une injection de sérum tout les deux jours minimum je mourrais d'hémoragie internes graves."

Cette fois Hellawes se retourna pour attraper une nouvelle fois le cou de Lawrence en pleurant encore. Décidément, le lendemain, Hellawes allait avoir les yeux comme des balles de ping pong...

Mais c'était difficile de se retenir et sans doute peu de personne prenait soin de pleurer sur le sort de Lawrence, comme Hellawes le faisait.

"C'est horrible!"

Mais Hellawes se remit plus rapidement, cette fois. Elle s'écarta de Lawrence et essuya rapidement ses larmes d'un revers de manche.

"Il faut faire quelque chose. Il doit bien y avoir un antidote définitif à ce truc, non? Si ça se trouve, il suffit sans doute de prendre une dose plus importante de l'antidote qu'ils te donnent..."

Hellawes semblait agitée, elle voulait faire quelque chose pour Lawrence, maintenant, tout de suite. Elle pouvait sûrement faire quelque chose, non? Elle avait appris à voler et se débrouillait plutôt bien. Cela pouvait sans doute servir...

Il était surpris et désolé (en même temps cela faisait un peu chaud au coeur) de la voir si inquiète, il avait redouté cette réaction s'il avait dut retrouver Hellawes et n'avait pas pu l'éviter.

"Je pris le temps d'étudier moi même l'effet du sérum sur mes propres cellules. Il agit en bloquant l'effet du virus de façon temporel mais les protéines qui le composent sont considérées commes des corps agresseurs par le système imunitaire qui finit par les détruire au bout d'environ une trentaine d'heures... Le virus quant à lui infecte les cellules et se propage petit à petit par le sang."

Il rangea ses armes en les mettant dans ce qui était une sorte de sangle qui permettait de les porter près du corps sous un manteau long ou une veste. Il rangea également les capsules, les voir exposées sur la table le dérangeait. Enfin quand il eu finit, il sembla vouloir ajouter quelque chose mais il ne réussit qu'à entrouvrir les lèvres muet pendant plusieurs minutes.

*Cela en vaut-il vraiment la peine après tout.*

"Il n'y a pas d'antidote définitif, le sérum à un simple effet ralentisseur qui réduit les dégats les plus graves mais au final ne les annihile pas..."

Tout cela c'était des considérations très scientifiques pourtant ce genre de "détails" avaient une importante conséquence au final, une conséquence déterminante, pour être juste la plus grave.

"C'est difficile d'expliquer ça en y allant avec tact... A long terme je n'y survivrais pas. C'est comme un poison lent, je meurs en ce moment même. Je suis en forme pour l'instant parce que cela fait peu de temps que je suis infecté mais plus le temps passera et plus ma santé va se dégrader. Hellawes je suis désolé... mon espérance de vie à ce rythme n'atteint pas les 30 ans."

Il avait la gorge serrée, à défaut de pleurer, de cela il n'en était plus capable, Lawrence serra les dents en baissant les yeux.

Hellawes parut choquée... Mais pas autant qu'elle n'aurait du l'être. La chimère ne pouvait tout simplement admettre qu'il n'y avait pas de solution à ce problème. Elle avait toujours eut une attitude positive et toujours pensé qu'on pouvait toujours s'en sortir même si parfois c'était très dur.

Hellawes baissa les yeux et fronça les sourcils. Elle réfléchissait. Mais elle n'arrivait pas à trouver cette solution, qui, pour elle, devait exister, forcément. Elle supposa que c'était parce qu'elle n'y connaissait rien en médecine...

"Mais... Mais... On doit faire quelque chose! Il y a bien quelque chose à faire."

La chimère releva un regard désespéré vers Lawrence. Lui, il avait toujours eut réponse à tout, il savait tout expliquer, il connaissait tellement de choses qu'Hellawes ignorait...

Elle le voyait déjà en train de sourire et de lui dire : "Bien sûr! Il suffit de..." et tout un tas de phrases compliquées qu'hellawes avait souvent du mal à saisir mais qu'elle écoutait avec passion parce que c'était Lawrence qui les disait.

Il était très géné et évitait de croisé son regard depuis le canapé où il s'était rassit. Lawrence se tortillait les doigts nerveusement en regardant soit le parquet stratifié ou le bout de ses chaussures.

"J'y travail... Je dois dire que pour l'instant ça ne donne pas de résultat concrèt mais je n'ai pas tout abandonné non plus..."

Il fronça les sourcils en repensant à ses soirée devant un microscope et un ordinateur à faire des expériences sur des échantillons de son propre sang... Pour l'instant ce n'était pas brillant il fallait bien l'admettre, il n'avait rien sur quoi s'appuyer pour développer une solution alors ses tentatives hasardeuses se soldaient par des succesions d'échecs trop évident.

"En attendant j'essais de vivre comme avant même si je n'arrive pas à être aussi inscouciant qu'il y a un an faut l'avouer. Enfin... Je m'éforce de ne pas trop y penser en me concentrant sur mes études."

Hellawes resta silencieuse. Puis elle s'approcha du canapé. Elle s'agenouilla devant Lawrence et lui caressa la joue tout en le regardant dans les yeux.

"Tu vas y arriver Lawrence. je te fais confiance. Tu vas trouver quelque chose pour te sortir de là."

La chimère croisa ses bras sûr les genoux de l'étudiant et appuya sa tête sur ses bras. Elle ferma les yeux... Et il ne fallut pas attendre longtemps avant qu'elle ne s'endorme. Toutes ces vives émotions l'avait épuisée. De savoir que Lawrence cherchait toujours un moyen de s'en sortir l'avait rassuré et ses nerfs s'étaient brusquement relâchés ce qui eut pour effet de la vider complètement de ses forces.

Hellawes dormait, la bouche entre-ouverte, comme toujours.

Lawrence la regarda s'assoupir avec un regard indulgent. Il la porta vers sa chambre pour qu'elle puisse être plus tranquille en la déposant doucement sur son lit d'étudiant. Il la regarda dormir pendant un certain temps, la trouvant charmante avec ce visage tout en finesse et s'abtint bien de faire quoique ce soit pour la réveiller, la laissant à ses rêves. Lui s'assied sur le bord du lit, tourné vers la fenêtre, la nuit était complètement tombée maintenant. Le jeune homme regardait le ciel en repensant à leur conversation...

Il eu alors une douleur soudaine au niveau de son coeur qu'il sentit compréssé. Lawrence regarda alors l'heure sur le cadran lumineux de son réveil...03H17... Le temps filait et cette sensation lui rappelait qu'il devait se faire une injection. Il ouvrit silencieusement le tiroir de sa table de chevet et en sortit une serigue sous plastique et une capsule d'antidote. Il prépara l'injection avec les gestes d'un médecin ou d'un drogué...selon le point de vu. Lawrence enleva sa chemise et se mit un garrot à son bras gauche qu'il serra en tenant fermement avec ses dents le bout de la lanière. C'est lorsque sa veine gonfla qu'il put se piquer sans risque de gacher le précieux liquide. Quand tout fut finit, il jetta les objets usagés négligement sur la table de chevet. Quelques gouttes de sang perlèrent sur son bras mais il n'y fit pas attention, se prenant le visage entre ses mains.

Cela dura un certain temps avant qu'il ne se rabille et décide de partir sans but réel dans la ville. Lawrence avait dut mal à supporter de rester ici. Il quitta donc son studio dans les environ des 4 heures du matin, non sans avoir laisser un mot pour Hellawes sur la table du salon lui disant qu'il était partit faire un tour... Le jeune homme se sentait le besoin de marcher un peu...