passage habituel!

Morack entra dans l'etablissement, toujours avec la même apréhension et peur au ventre. Malgré ces nombreuse visites à l'hopital, il ne se faisait pas au caractère froid et morbide de ce lieu, où on était jamais vraiment de resortir une fois entrée. Mais c'était un passage obliger pour soigner sa blessure, normalement sa collocataire s'occupait de sa plaie chez eux mais cela gaisait un petit moment qu'elle ne venait plus, aller savoir pourquoi, alors il venait contre son grès dans ce lieu.

"Excusez m'dame mais vous pouvez me dire où se trouve le bureau d'une infirmière nommée Seraï?"

"Trosième étage, à droite après les escaliers ... mais votre animal doit rester ici monsieur! Les bêtes ne sont pas admis dans l'établissement...monsieur..s'il vous plait...non revener."

Mais Morack était déjà partit, il en avait plus que marre de ces régles stupides et il s'en fichait pas mal de cette femme au renseignement. Il arriva devant le bureau et entra dans la pièce.

"Bonjour cher colloc!"

[topic pour Seraï...merci]

[rolalalalal...mea culpa aussi ici...mais moi souffrir de flemmardite aiguë]

Seraï entra rageusement dans son bureau en claquant bien la porte histoire de montrer au reste du personnel qu'on avait pas intérêt à la quémander aujourd'hui sous peine de souffrir durant de longues années. Elle n'avait pas remarqué Morack jusqu'à ce que ce dernier lui lance de chaleureuses salutations. A croire qu'il avait bu ou qu'il avait un service à demander.

"Tiens tiens, mais en voilà un revenant. Cela fait un bail que je n'avais pas vu ton nez et ta bouteille de vodka dans les alentours. Et encore moins à l'appartement aux heures ouvrables. De plus, comment va Raziel ? Vous avez l'air si occupés tous les deux que je nourris l'espoir que vous ayez trouvé un travail...en espérant très fort que celui-ci soit rémunéré. Après tout, vous ne devez avoir que cinq ou six mois de retard sur le loyer."

Elle s'assit alors sur sa chaise en se délectant d'avance de la réponse de son colocataire, il risquait de faire les frais de son humeur massacrante. Mais quand elle s'assit, le pied de Seraï buta contre une caisse. En fait ce n'était pas une caisse, c'était La caisse. Celle que Selem n'avait pas omis de lui remettre après la récupération de Myo qui avait quelque peu capoté. C'est alors que l'humeur massacrante se fit moins sentir. Morack n'était plus le seul à avoir un service à demander.

Morack fut assez surpris par la reponse de sa colocataire, cela ne lui plaisait pas tellement qu'on lui parle sur ce ton là, qu'on lui reproche de ne pas travailler, de boire tout le temps, c'était vrai d'accord mais bon c'est juste une question de principe. De plus il avait fait l'effort d'entrer dans cette gigantesque boucherie que l'on osait appeler HOPITAL.

"Dites madame je suis la plus importante, moi je n'ai pas eut le droit a des etudes de medecine ou je ne sait quoi qui t'on permit d'être ce que tu est aujourd'hui..."

*En l'occurence une vieille pervenche désagréable!*

"...alors s'il te plait ne m'accuse pas de ne pas ramener de fric, j'essaye mais la Tribale ne paye pas toujours comme elle le devrait...d'ailleurs elle paye plus en nourriture et autre produits dont tu ne daigne pas quand tu est au squat non ?"

Morack avait dit ça d'une traite et il laissa la jeune infirmière prendre conscience de son insolence avant de continuer.

"Non au fait je vient te voir parceque ma main me fait mal et comme on ne se voit presque jamais bah je suis obliger de venir dans cette bouch...euh hôpital!"

Sur ce il s'assit sur un siège sans même demander la permission et la regarda droit dans les yeux sans ciller, il attendait une réaction de sa part...et peut-être au fonfd de son coeur un pardon. Il apperçut un paquet sous son bureau et se dit qu'il devait surement contenir des médicaments qu'il pourrait surement revendre a un bon prix.

*Et dire que la journée avait bien commençée...*

"Hé bien, voilà la preuve que tu es parfaitement sobre aujourd'hui pour avoir aligné autant de mots à la suite, fit remarquer ironiquement Seraï à son cher colocataire qui devait s'attendre à ce qu'elle lui fasse de plates excuses."

Ce qu'elle allait devoir faire vu le service qui traîne sous la table.

"Très bien Robin des Bois, je te fais mes excuses pour avoir oser penser que tu ne travaillais point à la survie des laisser-pour-compte de cette société dominée par les bourgeois. Mais je tiens à te faire remarquer que ces derniers temps, la Tribale semble plus te payer en vodka qu'autre chose. Là n'est bien sûr pas le problème. Bon, quand au service qui t'intéresse, je crains de devoir te faire patienter quelques minutes car je n'en ai plus en stock à moins qu'il y en ait une de coincé quelque part, réfléchit tout haut Seraï en daignant se lever de sa chaise tout en ignorant les regards assassins que lui lançait Morack de temps en temps pour montrer son mécontentement. D'ailleurs...j'aurais moi aussi un service à te demander."

Morack n'était pas vraiment de bonne humeur, il avait mal à la main et visiblement infirmière n'était pas vraiment un matier pour soigner les gens...

"Tu ne crois pas que ton metier consiste à soigner les gens, je sait bien que je n'ai pas une tune pour te payer les services hospitaliers amis il fut un temps où on pouvait se soigner gratuitement....maintenant même toi tu semble ne te soucier que de ta bourse..."

Morack n'en revenait pas, elle sa coloc et "amie" lui faisait du chantage mais apparement il n'avait pas le choix visiblement.

"Bon c'est QUOI ce service?"

"çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Exclamation

, hurla-t-elle en posant la caisse sur la table, toute heureuse de s'être débarrassée de cet encombrant colis quelque peu dangereux pour sa survie. Et attends deux ou trois secondes, je vais de ce pas te trouver cette foutue mais charmante pommade qui te soulagera immédiatement des légers fourmillements qui te démangent la main."

Seraï s'éclipsa avant que son colocataire ne tique sur les mots "légers fourmillements". Il allait lui piquer une autre crise de nerf à coup sûr. Mais elle ne pouvait s'en empêcher. Elle était toujours excessivement taquine quand elle était de bonne humeur. Et elle était d'une humeur de dog allemand quand elle n'était pas dans ses bons jours. Décidément, il mieux valait ne pas trop chercher les jours où Seraï pouvait apparaître sociale. Et on pourrait même se demander pourquoi l'unique colocataire qu'elle "possèdait" buvait comme un trou sans fond...mais ça n'avait probablement rien à voir. Il était également vrai qu'elle possèdait un autre colocataire qui avait failli crever dans ses bras et qui avait depuis une réputation de courant d'air tout à fait tenace et fondé. Mais cela ne suffira pas à Seraï pour lui enlever le petit sourire qui s'était peu à peu dessiné sur son visage.

*Par contre, il ne faudrait pas que Morack manipule de travers ce truc et qu'il finisse par faire exploser mon bureau...et moi par la même occasion. Ce serait embêtant.*

Puis une autre pensée surgit dans l'esprit de Seraï tandis qu'elle revenait avec la pommade à la main.

Elle avait laissé Morack seul avec le paquet.

Seraï se mit alors à courir comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Il faut dire que cela devait être la première fois qu'elle maîtrisait aussi peu la situation. Elle bouscula au moins une demi-douzaine de personnes sur les dix mètres qui la séparaient de son bureau avant d'exploser la vitre de sa porte en l'envoyant valser contre le mur.

Ce qui fit s'immobiliser Morack dans une position qui présageait une très mauvaise surprise pour ce dernier.

"Ne touche PLUS à cette boîte, grogna-t-elle."

Le dog allemand était de retour.

Morack s'arreta net, il allait ouvrir le colis pour voir si il ne pouvait revendre ce qui était à l'interieur. Le profit, toujours le profit.

"Ok, ok...j'y touche pas, t'inquiètes."

*Enfin pas pour l'instant en tout cas...vieille pervenche!*

Morack s'assit donc et il attendit sagement qu'elle lui trouve sa pommade pour le soulager car là il ne tenait plus et il esperait qu'elle s'en rendrait compte. Il ralluma une clope, se souciant peu des régles en vigueur dans l'ettablissement, la défiant du regard pour voir qu'elle serait ses réactions. Après tout il ne la connaissait pas beaucoup sauf qu'elle payait son loyer et sa nourriture et il n'allait pas s'en plaindre!

"Je n'y touche pas mais s'il te plait va me chercher cette pommade..."

*Fait ton boulot quoi!*

Seraï lui lança un grand sourire carnassier en lui montrant le contenu de ses mains, c'est à dire la pommade en question.

"Tu es sûr que tu n'as pas également besoin de lunettes, ta vue ne m'a pas l'air bien affutée si je puis dire."

Elle déboucha la pommade et se mit à l'appliquer conscienseument sur la brûlure de Morack.

"Il n'y a pas eu d'amélioration, s'inquiéta Seraï. La brûlure s'étend toujours autant alors qu'elle aurait dû se résorber de moitié...Est-ce qu'on t'a expliqué le protocole au moins une fois à propos de cette pommade. Il faut l'appliquer tous les jours à la même heure puis la protéger avec une bande propre et désinfectée. Est-ce que tu en as au moins ?"

Morack se tut, il faut bien l'avouer il n'avait plus rien à dire après cette réplique. Il ne trouva pas nécéssaire de préciser qu'il n'avait rien de tout cela et ellle savait surement. Il se laissa donc panser sa plaie calmement sans rien dire, hurlant intérieurement. Il ne supportait pas de se faire ramener à l'ordre mais sans cette pseudo infirmière, il ne guerirait jamais, après tout elle ne lui faisait pas payer ses "services". Enfin elle termina son travail et elle retourna à son bureau griffonant quelques notes sur un petit carnet.

"Merci, mais tu doit te douter que je n'ai rien de tout ce que tu as dit...c'est cher tu sait toute ces choses!"

Morack eut le regard attiré par la fenêtre, il vit un hélicoptère se diriger vers le toit de l'hôpital.

"Apparement c'est une entreprise qui ne risque pas de faire faillite...toujours autant de bléssé afflue...bon c'est quoi réellement ce service que tu veut que je fasse?"

"Hm...réfléchissait Seraï, le service...LE SERVICE. Bordel de **** ! Je l'avais oublié celui-là...Donc comme je te l'ai déjà dit, ça concerne cette boîte qu'il ne faut absolument pas ouvrir sous peine de mort...de ma part. Il contient un organe...je ne sais plus lequel...il faudrait que tu l'apporte à l'un de mes contacts qui doit patienter en ce moment même au marché. Donc bien évidemment tu n'ouvres en aucun cas cette boîte de peur de ne voir l'organe détérioré. IL manquerait plus que tu prives un gosse de sa seule chance de survie par simple curiosité."

Seraï se tut, cherchant des yeux le regard de Morack en espérant qu'il avait gobé toute son histoire. Mais quand elle le croisa, elle fut incapable de se conforter dans son idée. Le regard de son colocataireétait indéchiffrable.

"Il faut qu'il soit déposé dans l'un de ces coffres que les Onoris mettent à disposition dans moins de deux heures. Pas une seconde de plus. Sinon tu risquerais de le regretter."

Cela correspondait avec ce que lui avait appris Selem à propos de l'heure du feu d'artifice. Si ce dernier ne lui avait pas menti. Seraï sortit un papier de sa poche.

"Voilà l'adresse et le code du coffre...Quant à ta blessure, je pense être capable de te procurer gratuitement tout ce dont tu auras besoin aujourd'hui même. Passe donc ce soir à l'appartement, et je te les remettrai...si tu déposes ce paquet dans les délais convenus."

Morack se tut pendant le long discours de sa coloc sur son prétendu manque de bonté...comme s'il allait privé un enfant d'une chance de survie! De toute façon il n'aurait pas le temps de revendre le paquet avant que l'organe ne se détériore! Donc pour une fois il allait faire son devoir civique de citoyen modèle dans cette ville en décadence totale!

"Ok, ok, je vais le déposer ton paquet mais à quoi elle ressemble la personne à qui je doit le donner?"

Après de brève explication sur un ton toujours aussi tendu, il prit le paquet et s'appretta à partir! Au dernier moment il se retourna pour appeler son écureuil et dit :

"Tu m'as l'air un peu tendu quand même ma chère infirmière, tu devrait prendre du repos tu ne croit pas? En tout cas je te remercie de ton aide pour les medoc! Et tient tant que j'y pense j'orait quelqu'un à te présenter de...important dira-t-on! Bon bah à plus tard...et oui t'inquiètes j'en prends soin de ton paquet".

Il descendit vite fait l'escalier et commença à se diriger vers le marché, une clope à la bouche, son écureuil sur son épaule!